Retard dans l’installation de la Cena:Adrien Houngbédji et l’Union fait la Nation inquiets
Les élections présidentielles et législatives de 2011 vont-elles se tenir à bonne date ? C’est la grande question d’actualité qui trouble présentement l’Union fait la Nation
De sources très introduites auprès de « l’Un », l’opposition béninoise est inquiète. Et à raison. En effet, le comportement du gouvernement du Changement et la méthode avec laquelle il prépare les élections majeures de l’année prochaine ne rassurent pas. Tenez, l’organe chargé d’organiser les élections, la Commission électorale nationale autonome (Cena) n’est pas encore installée.
Alors que selon les textes elle doit être installée au moins 04 mois avant les élections. A l’heure où nous mettons sous presse, il n’y a aucun indice du côté de l’Exécutif qui annonce l’installation dudit organe. Pourquoi le Président Yayi Boni tarde t-il à prendre ses responsabilités en ne jouant pas sa partition ? Des dignitaires de « l’Un » soupçonnent une complicité de la Cour constitutionnelle. Joint au téléphone pour qu’il donne son impression sur la façon dont le gouvernement gère la situation, le Directeur de communication chargé de l’image de l’Union fait la Nation, Moukaram Badarou, soutient que « la Cour constitutionnelle encourage le gouvernement dans le retard ». Sinon poursuit-il, « elle aurait pu attirer l’attention de l’Exécutif sur le retard au détour des multiples décisions qu’elle a prises pour casser les lois électorales votées par l’Assemblée nationale ». C’est d’ailleurs pourquoi un Honorable député de l’ « Un » à l’Assemblée nationale conclut que « nous assistons à une politique de pourrissement consciemment élaborée par l’Exécutif avec la bénédiction de la Cour constitutionnelle ».
Des élections à bonne date
« Seulement, nous ne nous laisserons pas faire. Le régime du Changement doit passer le pouvoir le 06 avril 2011 à notre candidat. C’est notre conviction et nous travaillons méthodiquement pour atteindre ce but ». « Pour ce faire, l’Union fait la Nation va se battre aux côtés de toutes les forces vives éprises de paix pour que cela se concrétise pacifiquement. Nous éviterons le piège de la Cour constitutionnelle. Mais nous attendons le but que le peuple s’est fixé grâce à la victoire de notre candidat », a martelé Moukaram Badarou.
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Journal LE MATINAL 22/12/10