Privilégier le consensus national aux missions de paix.

Publié le par Vitalp

Les grandes tendances publiées par la CENA, Vendredi dernier ont amplifié la polémique autour du premier tour du scrutin présidentiel du 13 Mars dernier. Elles ont libéré des propos et attitudes va-t-en guerre dans le camp qui se dit gruger au plan électoral. Mais au lieu d’appeler ouvertement aux troubles à l’ordre public, il paraît plus sage de recourir aux voies légales pour gérer le contentieux électoral. C’est un impératif du jeu démocratique qui se moque des humeurs et prises de position égocentriques. Pour traverser les tourments post-électoraux actuels, la classe politique doit prendre de la hauteur. Car, pour les Béninois qui n’ont qu’une seule nation, le seul credo qui vaille c’est la préservation de la paix. Il faut par conséquent privilégier le consensus national aux missions de paix. Ce qui suppose que les acteurs politiques acceptent de se parler et de s’écouter sincèrement, dans le respect absolu des lois de la République. Ce génie, le Bénin en a le secret, et ce n’est pas maintenant qu’il doit déserter le forum. Il ne faut pas compter sur les missions de paix, surtout que la communauté internationale a toujours rusé avec les principes, pour réguler la paix dans le monde. A titre illustratif, les tergiversations face à Gbagbo contrastent avec la promptitude de la fermeté opposée aux exactions de Kadafi en Libye. Deux poids deux mesures n’est-ce pas ? non ingérence ici, droit d’ingérence humanitaire ailleurs. Cette communauté-là à sa nomenclature spéciale pour tenir son scrupule diplomatique double vitesse. Les solutions à l’interne sont donc raisonnablement plus indiquées que les missions de paix dont l’efficacité n’est jamais assurée d’avance.

Bénin

 

Nouvelle Génération

Publié dans Politiques

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