Annulation de convention de cession de la Sonacop par l’Etat à la Cpi: Pourquoi le gouvernement maintient-il une administration provisoire ? (Lire le jugement du tribunal et le décret de réinse

Publié le par Vitalp

Depuis le 22 juillet dernier, la Société nationale de commercialisation des produits pétroliers (Sonacop) est réinsérée dans le giron de l’Etat béninois par décret N°2009-384. Mais avant, le 14 janvier 2008, par jugement N° 001/08, le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, annulait la convention de cession de la Sonacop par l’Etat à la Continentale des pétroles et d’investissements (Cpi) de Séfou Fagbohoun.

La Sonacop est donc à nouveau dans le patrimoine de l’Etat béninois. Cependant, des zones d’ombre méritent d’être éclaircies.  En effet, le jugement qui rétrocède la Sonacop à l’Etat béninois a été prononcé depuis le 14 janvier 2008. Pourquoi maintenir alors un administrateur provisoire dont les marges de manœuvres sont limitées à la tête de la société quand on peut en nommer un directeur général ? De cette manière, que peut-on attendre comme performance au niveau de cette société puisque l’administrateur provisoire ne peut engager certaines dépenses ? Cette situation surprend à bien d’égards.  D’autre part, on apprend que la Cpi de Séfou Fagbohoun n’a pas interjeté appel de la décision. Alors on se demande bien les raisons qui ont guidé l’homme d’Adja-Ouèrè à ne pas poursuivre le combat. Deux hypothèses sont envisageables. Primo, cela fait peut-être partie des accords secrets qui ont milité pour sa sortie de prison. Secundo, c’est la monnaie d’échange pour un soutien probable en 2011. En attendant que l’une ou ces deux hypothèses ne s’avèrent réelles, il urge que la Sonacop puisse avoir une équipe dirigeante  capable de le hisser vers le sommet.

Journal LA NOUVELLE TRIBUNE  05/11/09
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