Désiré Adadja sur Golfe Fm et Golfe Tv :« La privatisation de Bénin Télécom Sa s’impose au gouvernement »

Publié le par Vitalp

Le gouvernement n’a pas autre choix que d’offrir le capital de Bénin Télécom Sa à des opérateurs privés afin que cette entreprise budgétivore contribue désormais à la richesse a noté le ministre en charge de la Communication, Désiré Adadja ce dimanche 26 juillet 2009 sur l’émission question d’actualité de Golfe Fm et Golfe Tv.



L’entreprise Bénin Télécom Sa est en difficulté financière : 205 milliards FCfa de dette en 2008 à cause de sa gestion désordonnée. « L’Etat ne peut pas continuer d’investir autant dans une entreprise sensée lui apporter une plus value » a-t-il déclaré. En dehors de cette dette, le gouvernement, à en croire le ministre, n’est plus en mesure de gérer cette entreprise soumise à de serieuses concurrences. Mieux, le contexte actuel ne permet plus à une structure de téléphonie d’évoluer seule. « Seules les entreprises soudées et en groupes peuvent évoluer », a dit le ministre en citant en exemple les groupes Mtn, Moov et même Globacom représentés sur le plan mondial. Toutes ces raisons selon le ministre, expliquent clairement l’option de privatisation faite par le gouvernement du Docteur Yayi Boni afin de sauver Bénin Télécom Sa. L’Etat reste actionnaire et cède 51% de sa part aux partenaires. « Le téléphone fixe et la téléphonie mobile (Libercom) seront ensemble privatisés avec la garantie de l’emploi des travailleurs de cette entreprise », a longuement souligné le ministre Désiré Adadja. S’appuyant sur l’importance du partenariat secteur privé, secteur public, le ministre a fait remarquer qu’en 2008 tous les opérateurs Gsm ont versé 208 milliards de Fcfa à l’Etat Béninois alors que Libercom n’a versé que 500 millions de Fcfa. La preuve selon lui que la privatisation est une nécessité. L’affaire Opt Titan, la scission de l’Opt et de Bénin Télécom Sa ont été abordées par le ministre. Parlant de la scission de l’Opt et de Bénin Télécom Sa, l’invité a fait remarquer que cette scission n’a pas respecté le plan juridique et le plan comptable. Ce qui par ailleurs constitue l’une des difficultés de l’entreprise Bénin Télécom Sa, qui après une gestion désordonnée avec l’affaire Gsm, continue de chercher ses marques. Tous les journalistes sont en danger, a reconnu le ministre, vu la marche de protestation sur Golfe Fm. Mais « le gouvernement entend œuvrer pour garantir la sécurité des professionnels des médias » a conclu le ministre.

Razack A. (Coll)

Publié dans Politiques

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